Leander Mc Nelly

Bonjour, je m'appelle Leander McNelly, dans un temps reculé qui me paraît aujourd'hui comme une autre vie, je fus pasteur. Oui, moi, l'actuel ranger qui gère les criminels avec le fer blanc de mes balles de revolver. A cette époque j'étais le pasteur McNelly de la petite ville de San Anton dans le fin fond du Texas. J'avais une vie heureuse et pleine d'amour, ma femme Martha et mes trois fils : Andrew, Tayl et Willy, comblaient ma vie. Nous avons vécu la guerre de Sécession dans la douleur mais nous en sommes sortie ensemble et indemne, c'est donc ironiquement qu'il fallu attendre la fin de cette guerre pour que nos vies en soit bouleversé. Un beau matin alors que j'étais partie dans la campagne profonde faire le tour des personnes âgées et seules ne pouvant se fournir en nourriture, je retrouva notre petite ferme saccagé et ma famille disparu. J'ai parcouru tout le pays pour les retrouver et devant tant de criminalité et d'esprit possédés par la noirceur de l'âme humaine, je pris la décision de refonder l'ordre des Texas Ranger et je devins rapidement un capitaine célèbre et crains par les hors-la-loi. Grâce à mes exploits et à la petite équipe de ranger qui m'accompagnait, bon nombre de bandit ont connu la justice, c'est à dire un plongeon dans le vide suivit d'un arrêt sec.
On a beau être une légende, on en est pas moins éternel, l'histoire relate ma mort en 1877 de la tuberculose mais la vérité est tout autres... laissez moi vous la conter.



Nous sommes en 1875, je fus rappelé par le gouverneur du Texas pour que les Rangers reprennent du service, ce qui était déjà fortement officieux. Face à cette demande je répondu au secretaire du gouverneur qu' "il vaut mourir debout que l'attendre assis". Me sachant condamné, je me mit à corps perdu dans cette cause, je voulais vivre chaque dernière seconde en pourchassant les criminels. Jusqu'à ce matin pluvieux, un peu plus au Sud proche de la frontière mexicaine. Une jeune femme se présenta devant moi et mes hommes, pour devenir l'un de mes "hommes". Inutile de vous dire que mes deux associés étaient très amusés par la situation et quelques rébufades fusèrent sur la jeune femme du nom d'Aelia McPherson. Pour ma part je pris appuie sur la selle et regarda ce qui allait se passer.

Après avoir montré à ces machos de quel bois elle était, elle me suivit des mois durant. De nombreuses déconvenues, de nombreux combats, et mon étant de santé qui périclitait rapidement. Alors la jeune femme prit une grave décision à mon égard. Un beau soir elle me révéla ce qu'elle était et décida de me soigner dans le TARDIS... Bien que je semblait aller mieux, mon corps avait été trop affecté par la maladie au grand dam de la Timelady qui se battait bec et ongle pour me maintenir en vie. La cible des Rangers abattus, mes mains grièvement blessées par la balle qui les avait traversées, je finit par mourir comme l'histoire le raconte. Refusant que cela se termine ici, et après m'avoir fait rêvé avec des voyages "là où son imagination s'arrête mais que ses rêves continuent" le fameux soir où elle m'a révélée sa nature, et refusant que ce point fixe le reste, elle me donna de son sang, suffisamment pour me ramener mais pas assez pour me transformer en ce qu'elle est. Actuellement, je suis dans une sorte de sommeil, dont Aelia espère chaque jour que je puisse me réveiller. Pendant mon sommeil, le TARDIS me donne en faibles doses de particules d'Uon, les bases pour comprendre le nouveau monde qui m'encadrera très bientôt...